La profondeur de champ est, pour faire court, la zone qui apparaît nette à l'image : devant c'est flou, derrière aussi. Cela permet de mettre un sujet en valeur : ici, les étamines pleines de pollen sont en majorité nettes, ainsi qu'une partie des pétales. La seconde fleur, renvoyée en arrière plan, est complètement floue pour apporter un contre point au sujet principal.
Cette photo a été obtenue avec un boîtier reflex et un objectif macro : c'est plus facile pour maîtriser la zone de netteté car on peut facilement changer la valeur du diaphragme qui agit directement sur l'étendue de cette zone de netteté de part et d'autre de l'endroit où on a fait la mise au point.
Plus on "ferme" le diaphragme (grande valeur : au dessus- de f8 ou +), plus la zone de netteté est grande.
La répartition de la zone de netteté se fait environ 1/3 devant le sujet, 2/3 derrière : en réalité mathématique optique, il y a un seul point de netteté, mais l’œil ne perçoit la différence qu'à partir d'une certaine distance : c'est le plan de netteté.
Fontaine de la place du palio, Sienne (Toscane)
En fermant le diaphragme du grand angle, les différents éléments de la scène sont nets.
Une reinette de pays (Vallères).
En fermant le diaphragme à 9 du 100mm, on arrive à conserver la grenouille nette alors que le premier plan et l'arrière plan, moyennement esthétiques, sont rendus volontairement flous.
Petite (enfin, assez longue quand même...) expliquant tout ça....
Voici également un tuto très complet avec des photos au naturel très sympas...